problème de thyroïde, dépression, fatigue, perte de cheveux, anxiété

Fatigue, prise de poids inexpliquée, troubles digestifs, pertes de cheveux, sommeil perturbé, insomnie, anxiété, sensation de froid, boule dans la gorge et si c’était notre thyroïde qui en était responsable?

Introduction sur la thyroïde

On vit dans une société très polluée sur de nombreux aspects: la nourriture, l’air, les médicaments à outrance, le stress… Tout ça affaiblit notre système immunitaire et la thyroïde est une cible très facile. Cette petit glande situé au niveau de notre cou, peut fortement influencer notre santé psychique et physique.

Malheureusement, les problèmes de thyroïde sont très mal diagnostiqués, non seulement en France mais partout dans le monde. La thyroïde est une glande endocrine qui libère les hormones T3, T4, calcitonine,T1, et T2. Elle est dépendante d’une autre glande, l’hypophyse. L’hypophyse sécrète la thyréostimuline (TSH soit Thyroid Stimulating Hormone en anglais) qui stimule la sécrétion des hormones thyroïdiennes. Si la TSH est « élevée », on constate que la thyroïde n’est pas assez « active », et c’est l’hypothyroïdie. Si au contraire, elle est trop « basse », la thyroïde est trop « active », et c’est l’hyperthyroïdie. Le niveau change par rapport aux besoins du corps: si l’on a froid par exemple, un changement au niveau des hormones s’opère, et va nous permettre de se réchauffer. Si notre métabolisme est trop lent, les hormones vont démarrer le processus qui va les accélérer… Il existe aussi des cas particuliers comme la maladie de Hashimoto ou Graves Basedow que l’on va aborder dans les prochains articles sur la thyroïde.

Comment les problèmes thyroïdiens sont diagnostiqués ?

La médecine conventionnelle utilise principalement la TSH (hormone de l’hypophyse qui stimule la thyroïde) pour diagnostiquer les problèmes thyroïdiens. Mais pourquoi ne nous intéressons pas aux hormones de la thyroïde ? En effet, les médecins demandent généralement uniquement une prise de sang avec la TSH et si elle est dans les normes des laboratoires, alors, pour eux, tout va bien…

La TSH peut facilement nous induire en erreur, car souvent, malgré le fait qu’elle soit dans les normes des laboratoires, le patient ressent tous les symptômes des maladies thyroïdiennes. Les normes des laboratoire sont exactes pour les personnes n’ayant pas de problèmes de santé, mais à partir du moment que l’on est malade les normes nous concernent beaucoup moins. Petit exemple parlant: si pour les femmes, la moyenne des pointures pour les chaussures se situent entre 37 et 39, et que vous faîtes du 36 ou du 41, êtes-vous anormales ? Avez-vous un problème de santé ? Non, pas forcément… Voilà pourquoi les normes des laboratoires restent plutôt à titre d’information pour aider au diagnostique plutôt que d’un outil 100% fiable pour établir un diagnostique. Les normes ne peuvent pas être les mêmes pour tout le monde, selon son âge, sa santé, etc etc…

Il est très courant que le patient se sente mal, mais sa TSH étant dans les normes, on ne prend plus aucune action pour l’aider. Car effectivement, il peut y avoir un problème de transfert entre T4 (hormone dite inactive) et T3 (hormone dite active), malgré une TSH « normale », ou une hypofonction de l’hypophyse qui fait que la TSH est encore une fois « normale » mais un dysfonctionnement de la thyroïde, ou encore de nombreux autres schémas. Et pourtant qu’est ce qui compte pour un patient ? Son niveau de TSH ou ses symptômes ? Souvent ces patients sont alors dirigés vers des traitements antidépresseur…

Fonctionnement de la thyroïde

Les hormones de la thyroïde sont produites à partir d’iode et d’un acide aminé, la L-thyrosine. Dans la plupart des cas, ils sont sécrétés dans la thyroïde, puis en grande partie la T4 est convertie vers T3 dans le système digestif. C’est pour cela que l’état de notre système digestif est primordial pour la santé de notre thyroïde, et de tout notre corps, d’où les précédents articles sur le système digestif. Si l’on n’apporte pas à notre thyroïde tout ce dont elle a besoin: iode, sélénium, acides aminés, vitamines B, magnésium etc. Comment peut-elle bien fonctionner ? Il ne suffit pas uniquement de prescrire des hormones pour que la situation s’améliore. Les hormones vont « guérir » notre TSH mais pas forcément nos symptômes. Souvent un « simple » changement de régime, une bonne supplémentation en vitamines et minéraux peut rééquilibrer notre thyroïde et notre bien-être. Le chemin vers la guérison n’est pas un long fleuve tranquille, mais si vous ne mettez pas en place des méthodes naturelles, il sera alors très difficile de stabiliser votre santé.

Ce qu’il faut retenir c’est que la thyroïde n’est pas à l’origine de nos problèmes. L’origine se trouve dans le déséquilibre de notre corps que la thyroïde n’a pas pu supporter.

Relecture par le Xavier Kern, docteur en médecine naturelle à Obernai dans le Bas-Rhin (Alsace).

*Article à visée d’informations uniquement et ne pouvant pas servir pour le diagnostique ou traitement, et ne se substituant pas à une consultation avec un médecin.

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